Il m'est important de garder une trace de moi-même que je peux consulter quand bon me semble. Je ne l'écris pas pour me plaindre ou rêver. Je compte bien ne rien me cacher à moi-même, que ça soit positif ou négatif. Ce n'est pas un accès de sensiblerie mais ce que je considère comme une poussée de sagesse. Ce n'est pas pour rien si la devise des soeurs Williams est « Passer à l'action quand il faut : jamais trop tôt, jamais trop tard et toujours au bon moment ».



Je ne suis pas née sur Sirona par hasard : mon père était militaire et Sirona possédait une caserne où était affecté mon père à ce moment. J'étais la première fille à naître, mais pas la dernière. Je sais que mes soeurs me suivaient, chacune avec deux ou trois ans d'écart. Très tôt, parce que mon père ne le pouvait pas et que notre mère ne pouvait

John, moi et Armax Arsenal

Cette soirée passée ensemble fut l'une des meilleures de ma vie. Une des plus heureuses. Elle se déroulait sur la Citadelle, dans une arène Armax. Il n'y avait pas que des simulateurs de combat mais aussi des simulateurs de close combat. Après un verre, j'avais lancée un défi à John. Il l'avait prit au mot et nous allions nous battre à travers le simulateur. Ainsi, aucun de nous ne retiendrait les coups car il n'y aura pas de blessures réelles.

Je me souviens de ce moment intense, où nous nous regardions oeil dans oeil, les jambes entrouvertes de manière à abaisser le centre de gravité sous la ceinture. Une main en avant et l'autre plus en arrière. J'engageais le combat la première, le faisant reculer sous mes coups de pieds. Low kick et mi kick. Il effectua une roulade pour se placer sur mon côté en attrapant ma jambe, me déséquilibrant. Heurtant le sol, je passais ma jambe gauche par dessus sa tête pour la prendre en ciseaux. Il s'arc-bouta en arrière et esquiva ma jambe gauche. Retombant sur un pied, je décidais d'enchaîner avec un high kick mais il lâcha ma jambe en rigolant, une lueur de défi brillait dans ses yeux...